0
  • DE
  • EN
  • FR
  • Base de données et galerie internationale d'ouvrages d'art et du génie civil

Publicité

Informations générales

Début des travaux: 11ème siècle
Achèvement: 13ème siècle
Etat: en service

Type de construction

Fonction / utilisation: Cathédrale
Matériau: Structure en maçonnerie
Style architectural: Roman

Prix et distinctions

1998 partie d'un ensemble  
1862

Situation de l'ouvrage

Lieu: , , ,
Coordonnées: 45° 2' 44.18" N    3° 53' 5.16" E
Montrer les coordonnées sur une carte

Informations techniques

Pour l'instant aucune donnée technique est disponible.

Chronologie

entre 314 — et 695

Aucun évêque du Puy ne semble être présent aux conciles régionaux de la Gaule, sauf peut-être Euodius en 374 au concile de Valence, alors que les listes citent les évêques de Mende, Clermont, Viviers ou leurs représentants.

2ème siècle

Le chef-lieu des Vellaves, la civitas Vellavorum, est Revession ou Ruessium, l'actuelle ville de Saint-Paulien. La tradition y place le premier siège de l'évêché.
Le Puy est située près de Revession. On y a retrouvé, dans les structures de la cathédrale, les bases d'un temple gallo-romain. Le site porte au 6ème siècle le nom d'Anicium.
Il est probable qu'il a été construit une plateforme au sud du Rocher Corneille soutenue par un mur monumental sur laquelle sera cons-truite la cathédrale.
Au pied du chevet de la cathédrale une inscription gravée sur des vestiges gallo-romains « FONS OPE DIVINA – LANGUENTIBUS EST MEDICINA - SUBVENIENS GRATIS – VBI DEFICIT ARS YPOCRATIS » vente les vertus médicinales de l'eau du site.
La tradition locale cite les noms de deux évêques saint Georges et saint Vozy vers le 3ème et 4ème siècle mais aucune preuve ne permet d'affirmer la véracité des faits.
La légende parle de la guérison d'une femme sur la pierre des fiè-vres située à l'entrée principale de l'église (aujourd'hui dans la chapelle du Saint-Crucifix de l'abside Nord). Cette femme aurait reçu en rêve l'ordre de demander à saint Georges, évêque de Reves-sion, de construire une église sur le mont Anis, Anicium. Un cerf aurait tracé dans la neige les limites de l'église. La légende raconte que de « saints vieillards vêtus de blanc» venant du sud auraient apportés la première relique de la Vierge à saint Vosy, premier évê-que du Puy, et à l'architecte Scutaire, son successeur [5ème siècle).
Les noms des premiers évêques font penser que leur origine est orientale.

21 juin 431
— 17 juillet 431

Troisième concile œcuménique d'Éphèse.
Il est convoqué par l'empereur Théodose II [401-empereur en 408-450] à la demande de Nestorius [vers 381-patriarche de Constantinople de 428 à 431-451] en 431, Célestin Ier étant pape de 422 à 432. Cette convocation est due à la différence sur la nature du Christ entre les églises d'Antioche et d'Alexandrie.
Le patriarche d'Alexandrie avait fait proclamer l'unité et la divinité de Jésus Christ et du verbe engendré et consubstantiel au Père au concile de Nicée en 325.
Le patriarche d'Antioche prône les deux natures du Christ et sa pleine humanité.
En 328, le nouveau patriarche de Constantinople refuse à Marie le titre de «theotokos», mère de Dieu. Pour lui Dieu ne serait, dans l'homme Jésus, qu'un passager temporaire.

Le concile va condamner Nestorius et rappeler les dogmes proclamés aux conciles de Nicée en 325 - le Fils « vrai Dieu de vrai Dieu, engendré et non créé, consubstantiel au Père » - et de Constantinople en 381 - le « Saint-esprit consubstantiel au Père », et ajouter Marie, Mère de Dieu « Theotokos ».

Ce concile va entraîner un développement de la dévotion populaire à la Vierge, Mère de Dieu et du culte marial.
En Occident, à Rome, vers 435, le pape Sixte III [pape de 432 à 440] dédie à Marie l'église du pape Libère [352-366] construite sur l'Esquilin. C'est la basilique Sainte-Marie-Majeure. C'est la première église consacrée à la Vierge en Occident.

La dédicace à Marie de la cathédrale du Puy ne doit pas être antérieure au 6ème siècle. Cette dédicace a dû se faire sans cérémonie particulière. En effet, dans les premiers temps de l'Eglise, les églises n'avaient pas de dédicace et, en dehors de la messe, il n'y avait aucune cérémonie particulière pour la consécration d'une église.
Après l'invention des restes de saint Etienne en 415, des églises vont être dédicacées à ce martyr. Progressivement, la pratique s'est établie de donner à toute église un titulaire.

6ème siècle

On n'est pas certain de la présence de l'évêque à Anicium avant le 6ème siècle. Le linteau de la porte papale (retrouvé lors de fouilles et mis là en 1847), située dans le Porche du For, est un réemploi gallo-romain. Il porte le texte « SCUTARI PAPA VIVE DEO » = « Vi-vez en Dieu, Scutaire ». Scutaire, saint Scutaire, est un des premiers évêques apparaissant dans la liste des évêques du Puy. Le terme PAPA a été ajouté après coup, peut-être pour justifier le nom donné à la porte qui ne s'ouvrait que pour le Souverain Pontife et les di-gnitaires ecclésiastiques.
L'autre face de cette pierre portait une inscription en l'honneur d'Auguste et d'une divinité locale ou orientale Adidon.
La frise en S au-dessus du linteau est celtique. Elle se retrouve au pied du chevet. Une inscription scellée dans le chevet parle d'un certain GUTTVATER, prêtre gaulois.

ca. 591

Un texte de Grégoire de Tours cite l'évêque du Puy, Aurèle II, à propos d'un faux Christ berrichon qui serait venu avec une troupe au Puy près des basiliques proches de la cathédrale. L'évêque Aurèle lui aurait envoyé des hommes énergiques dont un l'aurait tué.
Ce texte permet d'assurer qu'à cette époque le siège de l'évêché du Velay était au Puy et que la ville avait déjà plusieurs églises.
Aurèle II aurait été enterré dans la basilique Saint-Vosy. De cette basilique il ne subsiste plus aujourd'hui que la crypte dans l'enceinte du Grand séminaire.

ca. 593

Un texte de Grégoire de Tours [538-594] laisse à penser que la translation de l'évêché a dû se produire à cette date. Le culte chré-tien à cette époque aurait supplanté définitivement les cultes païens après l'installation de l'évêque Scutaire.

772

Première visite de Charlemagne [747-roi des Francs en 768-roi des Lombards en 774-empereur d'Occident en 800-814] au Puy.

803

D'après la Gallia Christiana, Charlemagne, lorsqu'il vint au Puy, aurait créer, à côté du chapitre principal, un chapitre de dix choriers pauvres fuyant les Saxons et les Lombards.
A cette époque se seraient crées des relations entre les choriers du Puy avec l'évêché de Gérone en Espagne. Cela aurait conduit à une suzeraineté du Puy sur la Bigorre. Le comte de Bigorre déclare tenir ses domaines de la Vierge du Puy.

ca. 820

Théodulf, évêque d'Orléans et abbé de Fleury, [vers 760-évêque en 798-821] fait don d'une Bible à Notre Dame du Puy pour sa déli-vrance. Il avait été fait prisonnier à Angers pour avoir soutenu Ber-nard d'Italie [797-818] petit fils de Charlemagne contre son oncle Louis le Pieux. Cette Bible fait partie du Trésor de la cathédrale.

9ème siècle

Construction d'un édifice religieux (vestiges trouvés au niveau de la 6ème travée de la nef). Il mesurait 12 m par 24 m.
Installation probable de la Pierre des fièvres comme autel.

877

Sur la route de Rome où il se rend à la demande du pape, Charles le Chauve [823-roi de Francie occidentale en 843-empereur en 875-877] vient à la cathédrale.

892

Eudes [vers 860-roi de France en 888-898] fait une visite au Puy.

923

Le comte d'Auvergne et de Velay abandonne à l'évêque tous ses droits sur la ville.

927

L'évêque Adalard obtient du roi de France, Raoul ou Rodolphe de Bourgogne [duc de Bourgogne en 921- roi de France en 923-936], des droits importants en matière d'octroi, de juridiction et de monnaie.

10ème siècle

Construction d'une église de style carolingien au droit du chœur actuel, jusqu'à la 4ème travée de la nef.
Début de la construction du baptistère Saint-Jean.
Au cours d'un concile ayant eu lieu au Puy, les reliquaires en ronde bosse à effigie humaine sont autorisés dans les églises.

ca. 951

L'évêque du Puy, Godescalc (ou Gothescalk), fait le pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle. C'est le premier nom de pèlerin connu. Il commence son pèlerinage en hiver. Il est donc probable qu'il a dû prendre la route passant par la vallée du Rhône plutôt que la voie qui deviendra traditionnelle passant par Conques,le pèleri-nage sur le chemin de Saint-Jacques venant du Puy-en-Velay, la via Podiensis.
Le guide du « Pèlerin de Compostelle » déclare que Teutons et Allemands passent au Puy pour aller en France à la suite de la prédication enflammée d'un moine allemand, saint Abbon de Thuringe. Il semble que le pèlerinage au monastère voisin de Monestier a dû amplifier la foule se rendant au Puy. En 955, l'abbé de Monestier déclare avoir des reliques de saint Fortunat.

962

Consécration de la chapelle Saint-Michel d'Aiguilhe par l'évêque Godescalc.

975

A la suite de l'assemblée de la paix de Dieu réunie en 972 par Etienne II de Clermont à Aurillac, l'évêque du Puy, Guy d'Anjou, réuni une assemblée à Saint-Germain-Laprade. Il y convoque tous ses diocésains, milites ac rustici, et les contraint sous la menace des armes à jurer la paix. Ce mouvement de la paix de Dieu se développera alors en Poitou (Charroux, 989), Languedoc (Narbonne, 990), retour en Velay (Le Puy, 994), ... . Ces assemblées deviendront de véritables conciles où seront consignés des règles protégeant les personnes et les biens des inermes ("sans armes") pendant les opérations guerrières. Ce mouvement à l'intigation de la paysanerie aura tendance à se transfomer en mouvemnt de révolte contre les violences seigneuriales. Dans les années 1030/40, ce mouvement va se transformer en Trêve de Dieu à l'initiative de l'abbé Odilon de Cluny.

992

Bernhard, moine allemand, prédit la fin du monde pour le 25 mars de cette année. Ce jour-là, le jour de l'Annonciation coïncide avec celui du Vendredi Saint. Le nombre de pèlerins fut considérable au Puy à cette occasion.
Le pape Jean XV [pape en 985-996] – certains attribuent cette décision au pape Callixte II - institue pour la ville un jubilé chaque fois que l'Annonciation coïncide avec le Vendredi Saint.

fin du 10ème siècle

Le nombre des chanoines attachés au sanctuaire est fixé à 40.

999

Le pape Sylvestre II [vers 938-pape en 999-1003] consacre le moine Théobard évêque du Puy en remplacement d'Etienne de Gévaudan qu'un concile venait d'excommunier. Il rattache l'évêché du Puy directement à la papauté.

1010

Mention du pèlerinage à Notre-Dame du Puy dans le Livre des miracles de Sainte-Foy.

1029

Robert II le Pieux [vers 972-roi de France en 996-1031] fait une visite au Puy.

1030

Réunion d'un concile au Puy contre les Cathares.

après 1050

Le pèlerinage nécessite l'agrandissement de l'église.
L'église comprend alors, en plus des absidioles carolingiennes, un transept et une nef de 4 travées avec collatéraux.
Construction de la base du clocher dans l'angle nord-ouest du chevet.
Aménagement du baptistère Saint-Jean.
Construction des bâtiments canoniaux au nord-ouest de la cathédrale.
Fondation de l'Hôtel-Dieu.

entre 1050 — et 1070

Décoration des tribunes Nord et Sud du transept sous l'épiscopat de Pierre II [1050-1073]. Il subsiste une fresque représentant saint Michel de 5,5 m de hauteur.

1051

L'évêque du Puy est honoré du pallium par le pape Léon IX [1002-pape en 1049-1054].

1065

Premier jubilé.

1077

Le pèlerinage à la Vierge du Puy prend de l'importance.
Raymond IV de Saint-Gilles [1042-comte de Toulouse en 1093-1105] est le premier seigneur important qui fait le pèlerinage du Puy.

15 août 1095

A l'occasion de la fête de l'Assomption, le pape Urbain II [1042-pape en 1088-1099] annonce la Première croisade et nomme l'évêque du Puy, Adhémar de Monteil [1087-1100], chef de la première croisade. Adhémar de Monteil, auteur du Salve Regina, sera mortellement blessé au cours du siège d'Antioche.

avril 1119

Le pape Calixte II [pape en 1119-1124] visite Le Puy.

1125 — 1150

Construction des deux premières de la nef couvertes par des coupoles par prolongement à l'ouest de la cathédrale. Cette addition se fait au-dessus du porche.
Construction de la tour Saint-Mayol, donjon de l'évêque, entre les deux bâtiments canoniaux situés au nord.
Réalisation probable des derniers étages du clocher.

avant 1125

Construction probable de la première galerie sud du cloître, adossée aux travées 3, 4 et 5 de la cathédrale.
Les peintures murales, commencées un siècle plus tôt, couvrent l'intérieur de la cathédrale, y compris les chapelles Saint-Gilles et Saint-Martin du porche occidental.
Construction d'un bâtiment perpendiculaire au nord de la 3ème travée. Il servira plus tard de base au bâtiment des Mâchicoulis.

1134

Une donation est faite pour construire une galerie du cloître du chapitre.

1147

Première mention des fortifications de la ville.

1150 — 1175

Construction du bâtiment des Mâchicoulis à l'ouest du cloître.
Reconstruction partielle des travées 3 et 4 de la cathédrale. Des analyses par dendrochronologie des bois de chêne servant de tirant dans les maçonneries ont donné la date de 1154.
Aménagement de la porte Dorée par laquelle on accède à l'église « par son nombril ».
Construction du porche Saint-Jean. La porte Saint-Jean est réservée à l'entrée des rois, des princes, du dauphin de Viennois et des gouverneurs de la province du Languedoc.
Aménagement du bras Ouest du transept.
Construction de la galerie ouest du cloître.

1162

Le roi Louis VII le Jeune [vers 1020- roi en 1137-1180] prend la défense des églises de Clermont et du Puy contre les comtes d'Auvergne et du Forez.

1169

Le roi dépossède le comte d'Auvergne de son comté du Velay au profit de l'évêque du Puy.

1175 — 1200

Construction du porche du For. De la salle capitulaire et du logis des Clergeons au-dessus.
Pose des « portes de cèdre » à la place des façades des chapelles dédiées à saint Matin, au sud, et à saint Gilles, au nord, sous la troisième travée de la nef de la cathédrale. Ces portes sont décorées de scènes de la vie du Christ. Le montant central indique « GAUZFREDUS ME F[E]CIT PETRUS EDI[FICAVIT] » donnant ainsi les noms du sculpteur et de l'évêque commanditaire, Pierre IV [1159-1189].

1181

Deuxième réunion d'un concile au Puy contre les Cathares.

1183

Philippe II Auguste [1165-roi de France en 1180-1223] fait un pèlerinage au Puy.

début du 13ème siècle

Construction de la clôture du chœur et aménagement du chœur des chanoines.
Peintures de la Crucifixion dans la salle capitulaire, de la Vierge en majesté et de la Transfiguration dans le porche occidental et dans la chapelle Saint-Martin.

1209

L'évêque du Puy Bertrand de Chalençon [1200-1213] conduit ses soldats devant les murs de Béziers pendant la croisade des Albigeois.

1219

L'évêque accorde des franchises aux bourgeois de la ville.

1239

Louis IX [1214-roi en 1226-1270] fait don d'une Sainte Epine au trésor de la cathédrale.

1245

Louis IX rencontre le roi d'Aragon au Puy.

Milieu du 13ème siècle

Peintures murales des absidioles du bras nord du transept.

1254

Au retour de la 7ème croisade, Louis IX donne à la cathédrale une statue en ébène de la Vierge revêtue d'un brocard en or.

1276

A la suite d'une rébellion des bourgeois, l'évêque retire les franchises à la ville.

1307

Le roi Philippe IV le Bel [1268 – roi en 1285-1314] signe avec l'évêque un acte de paréage qui le fait co-seigneur du Velay. Il offre un calice d'or à la cathédrale.

14ème siècle

Installation d'un jubé gothique à l'ouest du chœur des chanoines.
Construction du second étage au-dessus du cloître.

avant 1325

Construction de la chapelle supérieure du porche du For.
Surélévation du bâtiment des Mâchicoulis.

après 1325

Le sol de la salle capitulaire est creusé pour y construire trois caveaux. La salle capitulaire prend alors le nom de chapelle des Morts quand elle sert de sépulture des chanoines de 1339 à la Révolution.

1339

Les deux premières travées de la cathédrale sont refaites.

1344

Sans l'accord de l'évêque, le roi de France, accorde une charte consulaire à la ville.

1375

La partie sud de la façade occidentale est probablement étayée par un contrefort à la suite d'une série de séismes.

1407

Au cours du jubilé, Juvénal des Ursins dit qu'il a vu 200 personnes écrasées sous ses yeux.

1427

Un tremblement de terre éprouve fortement l'édifice.

1428

Les voûtes du bras nord du transept sont détruites.

1429

Jeanne Romée, mère de Jeanne d'Arc, vient faire un pèlerinage au Puy.

1485

La sacristie de l'évêque Jean de Bourbon [1443-1485] remplace l'absidiole sud du chevet.

1501

Réalisation de la fresque des Arts libéraux dans la bibliothèque du chapitre.

1516

La foudre endommage le clocher.

1562 — et 1563

Le Puy résiste contre des attaques menées par des Protestants.

1627

Odo de Gissey indique dans « Discours historiques de la très an-cienne dévotion de Notre-Dame du Puy » que les pèlerins entraient « jusqu'au nombril de l'église et en sortaient par les deux oreilles ».
Le nombril est la Porte Dorée et les oreilles le Porche du For et la porte Saint-Jean.

1632

L'extrémité du bras sud du transept est en partie ruinée. Cette partie est transformée en espace laïc.

1682 — 1686

L'évêque Armand de Béthune [1661-1703] change l'organisation du chœur des chanoines pour installer un trône épiscopal.

1691

Réalisation du buffet d'orgue actuel par le menuisier Alignon et les sculpteurs Pierre Vaneau et Tireman.

1723 — 1729

Installation d'un nouveau maître-autel à deux faces pour recevoir la statue miraculeuse de la Vierge réalisé par Jean-Claude Portal.

1737

Jean de Clapiers, directeur des travaux publics de la province de Languedoc, fait un rapport alarmant sur l'état de la façade occidentale de la cathédrale.

1778 — 1785

L'évêque Marie-Joseph de Galard préfère entreprendre un vaste projet de réaménagement intérieur plutôt que de restaurer le monument. Il confie les travaux aux architectes Portal aîné et Portal cadet. Ils ferment l'entrée traditionnelle au centre de la cathédrale pour faire déboucher l'escalier dans la galerie sud du cloître. L'accès à la cathédrale se fait par une porte dans le mur ouest du bras nord du transept. Le jubé et le chœur de Saint-André sont supprimés. Les parois sont badigeonnées. L'orgue est déplacé vers l'ouest. Les bras du transept, dont les voûtes sont délabrées sont murés ou laissés à l'abandon.

1794

15 ventôse an II de la République: «En conséquence, la municipalité prendra les mesures pour mettre à profit la structure de ce clocher surmonté déjà d'un coq qui est le symbole de la surveillance et lequel est mouvant pour fixer les regards de tous les côtés, afin de surveiller le salut de la République ».

janvier 1794

La statue de la Vierge Noire est retirée de la cathédrale et déposée aux Archives.

8 juin 1794

Les Révolutionnaires détruisent la statue de la Vierge Noire du Puy le jour de la fête de l'Être Suprême.

1823

L'évêque Mgr de Bonal peut prendre possession de son siège. Il fait étudier des travaux par l'architecte Moiselet.

1842

Après des discussions entre l'évêque, Mgr Darcimoles, le préfet et le ministre de la Justice et des Cultes, ce dernier nomme l'architecte Aymond Gilbert Mallay pour diriger la restauration.
Mallay propose un projet complet de restauration. Le projet est approuvé malgré les réticences des sociétés savantes locales et de l'inspecteur général des Bâtiments civils, Auguste Caristie.

1842

Après des discussions entre l'évêque, Mgr Darcimoles, le préfet et le ministre de la Justice et des Cultes, ce dernier nomme l'architecte Aymond Gilbert Mallay pour diriger la restauration.
Mallay propose un projet complet de restauration. Le projet est approuvé malgré les réticences des sociétés savantes locales et de l'inspecteur général des Bâtiments civils, Auguste Caristie.

1842

Après des discussions entre l'évêque, Mgr Darcimoles, le préfet et le ministre de la Justice et des Cultes, ce dernier nomme l'architecte Aymond Gilbert Mallay pour diriger la restauration.
Mallay propose un projet complet de restauration. Le projet est approuvé malgré les réticences des sociétés savantes locales et de l'inspecteur général des Bâtiments civils, Auguste Caristie.

1844

Début des travaux sous la direction de Mallay et la supervision de Viollet-le-Duc.
Démolition des cloisons et des voûtes ajoutées au 18ème siècle, consolidation du porche du For et reconstruction de sa chapelle haute.
Le transept, avec le clocher angélique de la croisée du transept est démoli jusqu'au sol, sauf l'extrémité du bras nord épaulée par le bâtiment des Clergeons, et reconstruit avec de nouveaux piliers.
Mallay démoli les 6ème et 5ème travées de la nef et les reconstruit avec des coupoles néoromanes au lieu de rétablir le couvrement initial en berceau.

1846

La façade occidentale est entièrement démontée jusqu'au sol et les deux premières travées jusqu'au niveau de la nef.

1848

Viollet-le-Duc fait état de la façade occidentale remontée jusqu'au niveau du grand cordon.
Démolition de la tour Saint-Mayol par Mallay qui se trouvait à côté du bâtiment des Mâchicoulis.

1850

Transformation de l'escalier construit par Portal. Construction de l'escalier côté sud.

1850 — 1852

Restauration du cloître.

1851

Début de réalisation de fresques néoromanes par le peintre Anatole Dauvergne. Mérimée s'oppose au programme.

1853

L'architecte Mallay se retire.

1854 — 1864

L'architecte diocésain Janniard succède à Mallay.

11 février 1856

Par un bref, le pape Pie IX, érige la cathédrale en basilique mineure.

8 juin 1856

La statue de la Vierge se trouvant actuellement sur le maître-autel est couronnée par l'évêque du Puy au nom du pape Pie IX. Elle date du 17ème siècle et vient de la chapelle Saint-Maurice-du-Refuge.

1865

L'architecte Max Mimey reprend le chantier.

1866

A la demande du clergé, Mimey fait surélever le chœur avec une voûte en berceau à 20 mètres de hauteur.

à partir de 1887

L'architecte Petitgrand entreprend les travaux de restauration du clocher. Les trois derniers niveaux sont rebâtis et l'essentiel des parements extérieurs refaits. De nombreux chapiteaux originaux sont déposés au musée Crozatier et remplacés par des copies.

1994 — 1999

Restauration de la nef, percement de l'escalier central et déplacement de l'orgue.

2004 — 2005

Restauration du porche ouest et de ses peintures murales.

Remarques

Pendant tout le moyen Âge, le pélerinage de Notre-Dame du Puy fut le plus important en France.

Une controverse est née au 14ème pour savoir où était situé le chef-lieu de la Cité des Vellaves (Ciuitas Vellauorum) qui faisait partie de l'Aquitaine Première dans l'organisation administrative romaine avec Bourges comme métropole.
La Notitia Galliarum donne au 5ème siècle huit cités pour l'Aquitaine Première, celles des Bituriges Cubes, des Arvernes, des Rutènes, des Albigeois, des Cadurques, des Lémovices, des Gabales et des Vellaves.
L'église catholique ayant repris dans son organisation celle de l'empire romain, le chef lieu de la cité est le siège d'un l'évêché et la métropole de la province est celui de l'archevêque.
Au 14ème siècle on a donc choisi de placer le chef-lieu de la Cité des Vellaves à Ruessium (actuellement Saint-Paulien), située sur la Via Agrippa, plutôt qu'à Anicium (actuellement Le Puy-en-Velay). La discussion dure toujours. Les fouilles ont montré que la cathédrale a été bâtie sur des structures gallo-romaines montrant l'ancienneté de celle-ci.
Une deuxième discussion a eu pour sujet la liste des premiers évêques de la Cité des Vellaves et leur ordre dans la liste des évêques: saint Vosy, saint Scutaire, saint Suacre, saint Hermentaire, saint Aurèle et saint Bénigne.
Un martyrologue lyonnais du 9ème siècle donne le nom d'Euodius pour le Velay le 12 novembre.
Le nom d'Euodius est celui d'une famille sénatoriale de Clermont. On retrouve ce nom parmi les évêques, prêtres et diacres présents au concile de Valence qui débute le 12 juillet 374. Mais on ne peut assurer qu'il soit évêque de la Cité des Vellaves.

Intervenants

Pour l'instant aucune information est disponible à propos des participants (personnes ou entreprises) dans ce projet.

Sites Internet pertinents

Publications pertinentes

Autres publications...
  • Informations
    sur cette fiche
  • Structure-ID
    20011461
  • Publié(e) le:
    10.01.2004
  • Modifié(e) le:
    12.08.2022
Structurae coopère avec
International Association for Bridge and Structural Engineering (IABSE)
e-mosty Magazine
e-BrIM Magazine