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Informations générales

Autre nom(s): Centre Hospitalier Universitaire Pitié-Salpétrière
Achèvement: 17ème siècle
Etat: en service

Type de construction

Fonction / utilisation: Hôpital

Situation de l'ouvrage

Lieu: , , ,
Adresse: 47 boulevard de l'Hôpital
Coordonnées: 48° 50' 13.44" N    2° 21' 54.18" E
Montrer les coordonnées sur une carte

Informations techniques

Pour l'instant aucune donnée technique est disponible.

Chronologie

22 mars 1594

Au moment de l'entrée du roi Henri IV dans Paris, à la fin des guerres de Religion, la ville compte près de 30 000 mendiants, près du tiers de la population. Ils peuvent être fouettés en place publique et marqués à l'épaule avant d'être chassés de la ville.

26 août 1612

La reine mère Marie de Médicis, alors régente du royaume pour son fils Louis XIII [1601-1643] depuis l'assassinat du roi Henri IV le 14 mai 1610, fonde dans une salle de jeu de paume désaffectée (où se trouve aujourd'hui la Mosquée de Paris) un hospice pour accueillir les seuls indigents de Paris. Elle l'appelle Notre-Dame-de-la-Pitié.

1634

Une fabrique de poudre est installée dans un enclos au faubourg Saint-Victor.
La fabrique de poudre à partir du salpêtre donne son nom au lieu.

1639

L'affaire est peu rentable car le sieur Sabattier qui est le promoteur de l'opération la cède au sieur du Fay.
Il n'a pas plus de réussite et doit céder le petit Arsenal de paris à l'administration du roi.

1650

L'exploitation de l'établissement est arrêtée et les bâtiments désaffectés.

1 juillet 1653

La duchesse d'Aiguillon, nièce du cardinal de Richelieu, obtient un brevet du roi Louis XIV pour la création du Grand Hôpital.
La duchesse appartient au parti dévôt et est inspirée par la Compagnie du Saint-Sacrement.
Elle souhaite réaliser en plus grand ce que saint Vincent de Paul a réalisé à l'hôpital du Saint-Nom-de-Jésus.
Un échange de lettres entre la duchesse d'Aiguillon et Vincent de Paul montre que les travaux sont en cours.
Soit par manque d'argent, soit à cause de l'opposition du grand maître de l'artillerie, gouverneur de l'Arsenal, les travaux sont arrêtés quelques mois plus tard.

1655

Le premier président du Parlement de Paris, Pomponne de Belièvre, interviendra auprès de Louis XIV pour que le projet soit repris sous le nom d'«Hôpital Général» et regroupant les maisons Saint-Denis de la Salpêtrière, de la Pitié, du refuge de Sainte-Pélagie, de Scipion, de Bicêtre et de la Savonnerie.

27 avril 1656

Edit de Louis XIV créant l'Hôpital Général.
Il a pour but de dispenser des soins aux pauvres, aux filles-mères mais aussi servir de lieu d'»enfermement» pour les mendiants. A cette époque on évalue le nomre de pauvres à 40 000 pour une population de 300 000 personnes.
L'Hôpital Général regroupe trois institutions qui se partageaient l'assistance et les soins aux marginaux (malades, mendiants, prostituées et enfants abandonnés):
- l'Hôtel-Dieu, à côté de la cathédrale Notre-Dame, qui assure les soins,
- le Grand Bureau des pauvres créé en 1551, qui dépend du Parlement de Paris et de la municipalité de Paris, et dispense des secours à domicile et accueille des impotents dans ses hospices,
- l'Hôpital des Pauvres enfermés fondé en 1612 par Marie de Médicis qui héberge dans ses trois maisons des mendiants qu'elle place dans des manufactures. Il est placé sous la tutelle du Parlement de Paris.

1658

Les administrateurs de l'Hôpital Général chargent Antoine Duval, Sr de Broutel, de dresser le plan général des maisons de la Saplpêtrière et de Bicêtre.
L'importance des travaux va amener à la création d'un bureau particulier, ou agence, chargé de développer et de surveiller les chantiers. Le personnel comprend un Contrôleur des Bâtiments et un Commis aux ordres de l'Architecte. Ils sont tous trois officiers de l'institution et reçoivent des gages et appointements.

avril 1658

La Salpêtrière est d'abord affectée aux femmes démunies.
Les administrateurs se contentent pendant deux ans des anciens bâtiments, puis ils décident de remettre en état et d'agrandir l'hôpital.
Le bureau de l'hôpital approuve le projet proposé par l'architecte Antoine Duval.
Cet architecte a été l'assistant de Pierre Le Muet sur le chantier de l'abbaye du Val-de-Grâce. Il est aussi un proche de la Compagnie du Saint-Sacrement qui a été à l'origine du premier projet.
Antoine Duval prévoit un plan en damier composé de plusieurs divisions ceinturant autant de cours. Une église en croix grecque est située au milieu des bâtiments.
ce plan permet de rassembler les mendiants et de les répartir suivant leur sexe et leur état.

fin mai 1658

Le marché de construction est signé.
Le premier bâtiment est construit grâce aux fonds accordés par le cardinal Mazarin. Il porte aujourd'hui le nom de division Mazarin (aile en façade à gauche de l'église).

1666

Les bâtiments portant aujourd'hui le nom de divisions Mazarin et Montyon sont construits. Ils forment avec l'ancienne grange de la Salpêtrière (division Herney) trois rangées parallèles de logis parallèles à la Seine.
Les travaux s'arrêtent par manque de fonds.

1669

De nouveaux travaux sont entrepris avec Duval.

décembre 1669

Le roi Louis XIV décide de fournir de nouveaux fonds et il place son architecte Louis Le Vau pour construire une chapelle digne de l'hôpital placé sous sa protection.
Jean-Baptiste Colbert, contrôleur général des finances et surintendant des bâtiments du roi s'occupe du chantier.

4 juin 1670

Louis Le Vau propose un nouveau plan.
L'entrée de l'église est prévue dans l'alignement de la division Mazarin qui sera doublée (actuelle division Lassay).
Ce nouveau plan conduit à placer la façade principale de l'hôpital en face de Paris.

20 juin 1670

Un édit royal établit l'hôpital des Enfants-Trouvés comme «...un des hôpitaux de notre bonne ville de Paris...», comprenant la Maison de la Couche du parvis de la cathédrale Notre-Dame et la Maison des Enfants-Trouvés fondée par la chancelière d'Aligre au faubourg Saint-Antoine, et le rattache à l'Hôpital Général.

11 octobre 1670

Mort de Louis Le Vau avant le début des travaux.
Libéral Bruant est nommé aussitôt. Il reprend le plan de Le Vau.

1671 — 1678

Libéral Bruant réalise l'église suivant les plans de Louis Le Vau.

1679

Un état des dortoirs nous renseigne sur la population accueillie à la Salpêtrière: vieilles femmes atteintes de chancre, de teigne et de scorbut, folles, filles contrefaites, innocentes paralytiques, vénériens, galeux, épileptiques, mendiants, petits enfants à la bouillie, vieillards et vieilles femmes mariées.
Les pensionnaires sont séparés suivant leur sexe et les ménages disposent d'un logement à part. Ils s'occupent avec des travaux de filage, de couture, de broderie et de cuisine.

1680

Jean-Baptiste Colbert a réussi à se débarrasser des dévôts de la Compagnie du Saint-Sacrement.
Il transforme alors la Salpêtrière en maison de force. Une prison est construite par Nicolas de Lespine.

23 mars 1680

Par lettre patente l'hôpital du Saint-Esprit-en-Grève est rattaché à l'Hôpital Général.

20 mai 1680

L'hôpital des Enfants-Rouges est rattaché à l'Hôpital Général.

1684

Construction du quartier de la Force par l'architecte Barthélemy de Dieppe.
Les filles débauchées sont internées dans des divisions distinctes suivant leur crime.
C'est de là qu'elles étaient expédiées au Canada ou en Louisiane.

28 avril 1684

Un édit décide que «les femmes de débauche publique» sont passibles de prison. Cette nouvelle catégorie d'exclus - les prostituées et les femmes de mauvaise vie - vient rejoindre les pensionnaires de la Salpêtrière.

1706

Nicolas Delespine, successeur d'Antoine Duval, Sr de Broutel, figure pour la première fois parmi les directeurs présents aux délibérations du Bureau de l'Hôpital Général.

13 mai 1724

Germain Boffrand est nommé architecte de l'Hôpital Général. Il en devient un des directeurs. La "société libre" de l'Hôpital Général comprenant tous les hôpitaux parisiens sauf l'Hôtel-Dieu est dirigée par six personnes: l'archevêque de Paris, le Procureur général, les Premiers Présidents du Parlement,de la Cour des Aides et de la Chambre des Comptes et le Lieutenant de Police. Les directeurs sont généralement issus de l'administration même.

11 novembre 1724

Le Bureau de l'Hôpital Général demande à son architecte des plans pour la construction d'une chapelle dans le dortoir des paralytiques de la Salpêtrière.

1728

A la mort de Nicolas Delespine, Germain Boffrand recueille tous les droits attachés au titre d'architecte de l'Hôpital Général.

29 avril 1729

Germain propose aux directeurs de l'hôpital un plan d'ensemble complétant les dispositions de Louis Le Vau.
Il a dû construire le bâtiment des paralytiques et les premières loges pour les folles.

18 mai 1733

Germain Boffrand est critiqué par ses collègues du Bureau «M. Bosfrand... est presque toujours absent...».
Une commission des Bâtiments est instituée pour remettre de l'ordre dans le service en charge des bâtiments.

1736

Construction d'un dortoir pour les Imbéciles et les Paralytiques.

1742

Construction d'un bâtiment pour l'instruction des jeunes filles.

1748 — 1754

Jacques René Tenon [1724-1816] est chirurgien à la Salpêtrière.

1749

La construction d'un nouveau hangar permet l'installation de 62 métiers à tisser supplémentaires, portant leur nombre à 142.

1749

Crise de l'Hôpital Général qui oppose le Parlement de Paris au roi et à l'archevêque de Paris.
Germain Boffrand choisit de ne pas prendre parti en se retirant lors de la scéance décisive de 1749. Il n'aurait réapparu aux séances du Bureau qu'en 1751.

1753

La marquise de Lassay «désirant procurer aux aliénées des logements plus salubres» offre à l'Hôpital Général plusieurs sommes d'argent, destinées à la construction d'un bâtiment symétrique à celui des ménages, à droite de la chapelle, pour abriter les « femmes insensées ».
Ces sommes doivent précise-t-elle, être « uniquement employée pour construire dans la maison de la Salpêtrière, à droite de l'Eglise, un bâtiment parallèle à celui des Ménages et qu'il sera travaillé le plus tôt possible ».

10 juillet 1754

L'architecte Antoine-Jacques Payen est nommé inspecteur des bâtiments de l'Hôpital Général.

16 avril 1755

« Pour satisfaire aux vues de Madame la marquise de lassay », les administrateurs de la Salpêtrière décident d'entreprendre dans les plus brefs délais la construction du « Bâtiment des femmes insensées », l'actuelle division Lassay. Ils en confient la réalisation à l'architecte Antoine-Jacques Payen.

1765

Document de la Bibliothèque National de France: «Plan de l'Hôpital Saint-Louis de la Salpêtrière dressé par ordre du roi le 11 décembre 1669 par Mr Le Vau son Premier Architecte et augmenté par Mr Boffrand architecte du roi et Administrateur de l'Hôpital Général, tiré d'un recueil manuscrit fait en 1765».

1767

Un cimetière placé devant l'aile Lassay est déplacé derrière les buttes aux moulins.

fin du 18ème siècle

Les pensionnaires sont près de 8 000.

5 novembre 1776

Un arrêté du bureau de l'Hôpital Général demande «la suppression des poules et des volailles qui encombrent le jardin».
En effet, au milieu des grands bâtiments il existe des baraques, des bicoques en bois et des jardins potagers faisant de la Salpêtrière une ville miniature.

ca. 1780

Construction par Payen de la grande porte d'entrée qui conduit à la cour d'honneur.

22 juillet 1780

Des lettre patentes interdisent l'admission des malades de la Salpêtrière à l'Hôtel-Dieu.
L'architecte Payen entreprend alors la construction d'une infirmerie.

1781

Charles-François Viel [1745-1819] devient un collaborateur de Payen à l'Hôpital Général.

1785

Treize ans après l'incendie de l'Hôtel-Dieu, Tenon participe à la demande du roi une commission de sept membres de l'Académie des Sciences présidée par Lavoisier. Il présente un rapport demandant le transfert de l'Hôtel-Dieu et la création de quatre grands hôpitaux nouveaux à Paris.
Le rapport de Tenon est accompagné d'un projet architectural de Bernard Poyet (1742-1829) qui propose de construire dans l'Ile aux Cygnes un nouvel Hôtel-Dieu de forme circulaire avec une grande cour centrale. Le projet, dont le coût est de 12 millions de livres, souligne la nécessité de créer des pavillons isolés, des salles aérées et bien éclairées, de répartir les malades dans des pavillons spécialisés. Partant des mensurations de l'homme pour déterminer celles de son environnement, les auteurs ont calculé les dimensions idéales des salles en fonction des besoins respiratoires des malades. Pour la première fois, la mission de l'hôpital est définie comme réservée au traitement des malades

1785

A la mort de Payen, Viel lui succède comme architecte de l'Hôpital Général.
Il est l'artisan de la transformation de la Salpêtrière en hôpital spécialisé.
Spécialiste et théoricien de l'architecte hospitalière il rédige «Principe d'ordonnance et de la construction des Bâtiments» - Paris - 1812.

1786 — 1789

Charles François Viel reconstruit le quartier des loges. Sur un terrain élevés, aplani et drainé par un système d'égouts, il prévoit un ensemble de «vingt-quatre masses de bâtiments», toutes isolées afin de loger 600 folles.
Les folles les plus agitées sont enchaînées à un banc mais peuvent profiter du grand air grâce à une petite vérand s'ouvrant sur la cour intérieure. Les plus calmes peuvent parcourir la cour centrale où se trouve une fontaine brasseuse d'air, ou le portique qui entoure les pavillons.
Cette architecture de transparence répond à la croyance de l'époque où on est persuadé que la stagnation de l'air est responsable des maladies physiques et mentales.
Trois pavillons de l'ancienne section des aliénées subistent encore.

1787

Fin de la construction de l'infirmerie générale. Elle est palcée dans l'axe au sud de la chapelle. C'est un long bâtiment avec de courtes ailes en retour et un avant-corps central.

19 août 1789

Démission en bloc du bureau directeur de l'Hôpital Général.
L'Assemblée Constituante va demander à la municipalité de Paris de gérer l'hôpital.
La Salpêtrière, étant un lieu important d'enfermement des femmes, va devenir un lieu de débauche.

15 juillet 1790

Le duc François Alexandre Frédéric de La Rochefoucauld-Liancourt [1747-1827], membre du Comité de Mendicité, présente le «Rapport, fait au nom du Comité de Mendicité, des visites faites dans divers hôpitaux, hospices et maisons de charité de Paris, par M. de la Rochefoucauld-Liancourt, député du département de l'Oise». Il indique que «l'infirmerie générale ne manque pas absolument d'air et de propreté..., la mortalité n'est dans la maison que d'un peu moins d'un dixième.» L'infirmerie comprend à cette époque une moyenne de 300 lits occupés.

3 septembre 1792
— 4 septembre 1793

Massacres de Septembre: massacre dans la cour Saint-Vincent-de-Paul d'une quarantaine de prisonnières du dépôt de la Force par des révolutionnaires excités par Hébert qui leur avait faire croire qu'elles participaient à un complot royaliste.
Il reste encore aujourd'hui une partie de l'ancienne division Saint-Vincent-de-Paul.

7 novembre 1793

L'argenterie, les reliquaires, les vases sacrés et trois cloches de la chapelle sont saisis.

15 novembre 1793

La chapelle est fermée et est transformée en grenier et en écuries.

1795 — 1801

Viel est maintenu à son poste pendant la Révolution.
Il réaménage l'ancienne Force en infirmerie pour les «cancéreuses, galeuses, écrouellées, teigneuses et épileptiques». L'ancienne Force prend le nom de «bâtiment des incurables».

13 mai 1795

Philippe Pinel [Castres 1745 - Paris 1826] est nommé médecin-chef de la Salpêtrière. Il réorganise l'hôpital et libère les aliénées.
Il porte sur les aliénés un nouveau regard de médecin d'asile: «les aliénés, loin d'être des coupables qu'il faut punir, sont des malades dont l'état pénible mérite tous les égards dus à l'humanité souffrante et dont on doit rechercher par les moyens les plus simples à rétablir la raison égarée...» [Philippe Pinel - Traité médico-philosophique sur l'aliénation mentale - 2ème édition - chez Bosson - 1809]

1798

Viel aménage un complexe hydraulique avec sa pompe, son manège, ses chauffoirs et sa buanderie.
La buanderie et la maison du régisseur comporte des portiques avec des colonnes doriques sans base supposées moins propices à retenir les miasmes.

1801

Création du Conseil général des Hospices Civils.
La population de la Salpêtrière est ramenée à 4000 personnes.
Les prostituées ont été transférées au dépôt Saint-Lazare.

1802

Les étudiants de la Faculté de médecine de Paris sont accueillis dans les hôpitaux. Ils vont devenir des centres importants de l'enseignement médical.
L'élite de la médecine parisienne, qui forme le corps des professeurs, va se concentrer dans les hôpitaux.
La rencontre entre ces deux fonctions de l'hôpital constitue le point de départ de l'essor de la médecine clinique parisienne. L'hôpital va progressivement se transformer en lieu de soin médical, d'abord pour les plus pauvres.

10 février 1802

«Règlement pour le service de santé des hôpitaux parisiens» avec la création de l'Internat de Paris sur concours.

1809

Construction d'un acqueduc acheminant les immondices à la Seine.

1837 — 1887

La Salpêtrière est l'Hospice de la Vieillesse-Femme (Bicêtre est l'Hospice de la Vieillesse-Hommes).

1845

L'hospice dispose de l'eau courante. Un réservoir d'une capacité de 1 800 m3 est construit. Il est alimenté par les eaux de l'Ourcq.
Les eaux usées sont évacuées et on refait les égouts.

1849

Il y a encore à la Sapêtrière 2 700 indigents, 400 malades et 1 400 aliénées.
La Pitié compte 1 500 enfants avant d'être détachée de l'Hôtel-Dieu.

10 janvier 1849

La loi crée l'Administration générale de l'Assistance publique à Paris. Les missions de l'Assistance publique concernent les indigents, les enfants abandonnés, les vieillards, les malades sans ressources.

1862

Jean-Martin Charcot [1825-1893] est nommé directeur d'un des deux services de médecine de la «Vieillesse-Femmes». Félix Vulpian prend possession du second.
Quinze cents aliénées sont répartis dans cinq services. Deux seront supprimés en 1870 et 1875 au profit des nouveaux asiles de Sainte-Anne dans Paris et de Ville-Evrard et Vaucluse aux environs proches.
Aux aliénées il faut ajouter les malades chroniques -près de 3000- réparties dans des divisions constituant deux services de médecine.
Le personnel médical comprend 700 personnes dont l'équipe médical se compose de 7 médecins chefs de service, 1 chirurgien, 8 internes, 14 externes, 1 pharmacien chef et ses 8 internes.

1904 — 1911

Les bâtiments de la Salpêtrière comme ceux de la Pitié tombent en ruine.
L'Assistance publique décide de transférer l'hospice de la Pitiè sur le site de la Salpétrière.
Justin Rochet, architecte de l'Assistance publique, [Paris 11 décembre 1842 - 1911] reconstruit les bâtiments de la Pitié.
L'hôpital est conçu comme une cité-jardin. L'ensemble accueille des services de médecine et chirurgie.

1907

Construction de la première école d'infirmière face à la chapelle de la Salpêtrière.

1921

Les dernières aliénées quittent la Salpêtrière.

à partir de 1930

Création des cliniques de spécialité qui forment des hôpitaux autonomes qui se juxtaposent dans l'enceinte de l'hôpital.

1962

Construction du bâtiment des cadres par les architectes Rougier et Bessirard.

1964

La fusion de la Salpêtrière et de la Pitié donnant naissance au Groupe Hospitalier de la Pitié-Salpêtrière.

1965

Démolition de l'infirmerie générale.
Elle est remplacée par un bâtiment en H abritant la«Nouvelle Clinique» des maladies du système nerveux et du Laboratoire de Neuropathologie Charles Foix par les architectes Rougier et Bessirard.

17 octobre 1966

Ouverture de l'antenne Pitié-Salpêtrière de la faculté de médecine de l'Université de Paris. Les plans sont de l'architecte Reidberger.

1968

Création de la Faculté de Médecine Pitié-Salpêtrière faisant partie de l'Université Paris VI (Pierre et Marie Curie), à laquelle sont rattachés le Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière, l'Hôpital Broca et l'Hospice d'Ivry. La Faculté se présente en deux bâtiments séparés, aux 91 et 105 du Boulevard de l'Hôpital, les immeubles situés entre les deux n'ontt pas pu être expropriés.

1968

Fermeture de l'hospice.

1990

Construction du pavillon Babinski où se trouve l'Institut de Myologie par l'architecte Pierre Riboulet.
Le pavillon est conçu comme un bâtiment monobloc. Il se décompose en terrasses et en unités autonomes prenant place autour de patios.

Intervenants

Architecture

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  • Informations
    sur cette fiche
  • Structure-ID
    20013160
  • Publié(e) le:
    31.08.2004
  • Modifié(e) le:
    29.07.2014
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