Guillaume de Volpiano

Entre à 7 ans comme oblat au monastère San Michele de Lucedio dans le diocèse de Verceil.

Il est amené en France par Maïeul, abbé de Cluny.

Prieur du monastère Saint-Pierre de Saint-Saturnin du Port (près de Pont-Saint-Esprit) où il introduit la réforme de saint Benoît d'Aniane et les usages clunisiens.

Brun (ou Bruno) de Roucy, évêque de Langres, ayant demandé à Maïeul, abbé de Cluny, des moines expérimentés, 12 moines arrivent à Saint-Bénigne, dont Guillaume de Volpiano.

Il devient prêtre puis abbé de Saint-Bénigne de Dijon où il introduit la réforme clunisienne.

L'évêque de Metz, Adalbéron II, l'appelle pour réformer l'abbaye de Saint-Arnoul près de Metz.

Il est à Rome avec Odilon de Mercoeur, abbé de Cluny, où ils s'occupent des dépendances clunisiennes en Italie.

Il fonde l'abbaye San Benigno de Fruttuaria en Italie du Nord, sur les terres familiales de Volpiano avec son parent Ardouin d'Ivrée, roi d'Italie de 1001 à 1015.

Le duc de Normandie Richard II (996-1026) fonde l'abbaye bénédictine de Fécamp à la place de la collégiale fondée en 990 par le duc Richard Ier. Il lui demande de la diriger et de réformer les autres abbayes normandes.

Il pose de la première pierre des nouveaux bâtiments de l'abbaye de Saint-Bénigne dont il est le concepteur. Il en dirige la construction entreprise avec l'aide d'ouvriers venus d'Italie du Nord.

Brun de Roucy lui confie les abbayes bénédictines de son diocèse dont Moutiers-Saint-Jean, où il succède à Heldric. Il y fait la rencontre de Raoul Glaber (985-1037).

Travaux dans l'abbatiale de la Trinité à Fécamp. Il s'y fera remplacer comme abbé en 1028 par un de ses hommes de confiance, Jean de Ravenne ou de Fécamp.

Thierry II, évêque de Metz, lui donne l'abbatiat de Gorze. Il réforme les abbayes de Saint-Arnoul, Saint-Evre et Saint-Mansuy en Lorraine.

Abbé de Jumièges en Normandie qu'il réforme.

Consécration de la crypte de l'abbatiale de Saint-Bénigne, constuite autour du tombeau de saint Bénigne, en présence du roi de France Robert le Pieux (996-1031).
Robert le Pieux lui confie l'abbaye de Saint-Germain-des-Près à Paris.

Dédicace de la rotonde de Saint-Bénigne à la Vierge Marie.

Au Mont-Saint-Michel, Guillaume de Volpiano placera comme abbé Thierry, moine de Saint-Bénigne de Dijon. Il proposera la construction de l'église sur la pointe du Mont en la bâtissant au-dessus de chapelles souterraines.
Une première chapelle est construite au Nord (chapelle Notre-Dame-des-Trente-Cierges), puis sur le flanc Est et au Sud (chapelle Saint-Martin).

Il est abbé de Bernay, fondation de Judith épouse de Richard II en 1008-1017, où, maître d'oeuvre de la construction, il introduit la réforme clunisienne. La construction de l'église sera entreprise entre 1025 et 1030. La construction de l'abbaye sera achevée par l'abbé Jean de Creully (abbé de 1060 à sa mort en 1082).

Eudes de Blois fait appel à lui pour réformer l'abbaye Saint-Faron de Meaux.