Informations générales
Début des travaux: | 1010 |
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Achèvement: | 13ème siècle |
Etat: | en service |
Type de construction
Structure: |
Voûte en croisée d'ogives |
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Fonction / utilisation: |
Église |
Matériau: |
Structure en maçonnerie |
Style architectural: |
Gothique Roman |
Prix et distinctions
1991 |
partie d'un ensemble
disponible avec inscription |
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Situation de l'ouvrage
Lieu: |
Reims, Marne (51), Grand-Est, France |
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Coordonnées: | 49° 14' 35.16" N 4° 2' 30.98" E |
Informations techniques
Dimensions
longueur hors œuvre | 126 m | |
nef | hauteur | 25 m |
largeur de la nef | 28 m | |
largeur du vaisseau central | 13.50 m | |
transept | longueur | 56.60 m |
Chronologie
533 | Mort de saint Rémi évêque de Reims. À la fin du VIe siècle une église est élevée au-dessus de son tombeau. |
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1010 | L'abbé Airard (1007-1035) lance la reconstruction de l'abbaye. |
1039 | L'abbé Thierry reprend le chantier, il renonce au projet initial et conserve de la construction primitive les supports et 14 piles fasciculées. |
1046 | L'abbé Hérimar succède à Thierry et fait terminer la construction. |
1 octobre 1049 | Le pape Léon IX dédicace l'église. Il en reste la nef et le transept. La nef longue de onze travées n'était pas voûtée et s'élevait sur trois niveaux (grandes-arcades, tribunes, fenêtres-hautes). Longueur de l'église initiale: 100 m. Longueur du transept: 65 m. |
ca. 1165 | L'abbé Pierre de Celle fait reprendre l'église par ses deux extrémités. |
ca. 1180 — 1185 | Le chœur est terminé. Système d'arcs-boutants renforçant les tribunes et les parties hautes du chœur. Le transept est surhaussé pour le voûter d'ogives. La nef est ensuite reprise et voûtée. |
ca. avant 1200 | Les voûtes des deux premières travées de la nef sont reconstruites en les surhaussant. |
ca. 1506 | L'archevêque Robert de Lenoncourt, abbé de Saint-Rémi supprime la tribune de fond du bras droit du transept et fait construite un portail de style flamboyant. |
début du 17ème siècle | Effondrement du côté gauche du transept. Reconstruction sans la tribune. |
ca. 1793 | Destruction du tombeau de saint Rémi. |
1830 | Des fissures apparaissent dans les voûtes. Elles sont démontées et reconstruites en bois. |
1841 | On refait les parties hautes de la façade. |
1847 | Tombeau de saint Rémi réalisé sur les plans de Narcisse Brunette assisté de Wendling en s'inspirant d'un dessin du tombeau de élevé en 1533-1537. |
1918 | Un obus met le feu à la toiture. |
1919 | Tout le mur droit de la nef et une partie du bras droit du transept s'écroule. |
1919 — 1931 | Les fausses voûtes en bois sont démontées. La nef et les voûtes sont restaurées par Henri Deneux. |
1958 | Le chœur et la chapelle d'axe sont rouverts au culte après restauration. |
Extrait de la Wikipédia
L'abbaye Saint-Remi de Reims est une ancienne abbaye bénédictine de Reims, devenue aujourd'hui le musée Saint-Remi de Reims. Vers 760, Tilpin , archevêque de Reims, fonde l'abbaye Saint-Remi et y installe une communauté religieuse bénédictine qui y restera jusqu’à la Révolution française. L'abbaye connut un développement économique et spirituel remarquable au Moyen Âge, et une renaissance tout aussi importante aux XVIIe et XVIIIe siècle. Pour l’Onction des rois, qui s’effectuait dans la cathédrale de Reims, l’ampoule contenant le chrême, ou huile sainte, était apportée de l’abbaye de Saint-Remi. L’abbaye de Saint-Remi exerce sa domination sur les paroisses relevant de son ban et sur deux collégiales, dont celle de Saint-Timothée.
Histoire
Un premier monastère fut peut-être fondé par saint Remi, évêque de Reims, où il fut inhumé en 533. Vers 750-770 (ou en 790, selon les sources), l'évêque Tilpin fonde une abbaye de bénédictins sur le tombeau de saint Remi, devenu lieu de pèlerinage.
Vers 852, Hincmar demande la reconstruction de l'édifice abritant les reliques de Saint-Remi ainsi que la sainte ampoule.
En 1010, l'abbé Airard (1007-1035) l'un des premiers abbés élus par les moines lance la reconstruction de l'abbaye. Une grande église romane voit le jour, remaniée sous l'abbatiat de Thierry (1036-1048). L'abbatiale avec rang de basilique est consacrée par saint Léon IX, le 2 octobre 1049.
Hérimar (1048-1076), reçoit de Manassès de Châtillon (sur-Marne), dit Le Chauve, vidame de Reims, des terres à Viré pour y bâtir une ferme contre une rente de 100 sols, acte confirmé en 1053 par l'oncle du donateur Gui de Châtillon archevêque de Reims, en présence de Roger, comte de Porcien ; Manassès comte de Réthel; Renaud comte de Soissons; Gui Ier de Châtillon, seigneur de Châtillon, neveu de l'archevêque, et cousin du donateur, Geoffroi, Miles et Aleman, chevaliers de Châtillon, témoin d'un accord entre Manassès, comte de Porcien, son neveu avec Gervais de Belleme archevêque de Reims, en 1055.
La vie monastique, florissante au XIIe siècle, décline avec la guerre de Cent Ans. Sous Louis XI, l'abbaye passe en commende et est dirigée par un Grand-Prieur. La majorité des abbés commendataires délaissent l'abbaye.
En 1627, Athanase de Mongin introduit la réforme de l'ordre de Saint-Benoît. L'abbaye adhère à la congrégation de Saint-Maur.
L'abbatiale et les cloîtres de Saint-Remi sont presque entièrement détruits par un terrible incendie, qui éclate dans l'abbaye, la nuit du 15 au 16 janvier 1774. Un grand nombre des inestimables trésors de la bibliothèque (900 manuscrits), qui contenait 20 000 volumes, périssent dans cette catastrophe, entre autres le célèbre manuscrit des fables de Phèdre du VIIIe siècle, le cartulaire connu sous le nom de Polyptyque de Saint-Remi, commencé, dit-on, par l'évêque de Reims, Leudégisile, vers 634; la collection des actes capitulaires et deux histoires inédites de l'abbaye, par les bénédictins dom Égée et dom Levacher.
On a heureusement sauvé des flammes le livre des Origines de saint Isidore, écrit vers l'an 750 ; le pontifical de l'archevêque Hincmar, de l'an 780 ; un sacramentaire de saint Grégoire, qui date de 799, et les Heures de la reine Emma, épouse de Louis d'Outremer. Reconstruits après l'incendie, les bâtiments de l'abbaye sont entièrement moderne. L'architecte Louis Duroché, restaure la cour, l'escalier et la façade actuelle.
Le 13 février 1790, l'Assemblée constituante prononce l'abolition des vœux monastiques et la suppression des congrégations religieuses. Les religieux sont expulsés en 1793. L'abbaye sert alors de caserne militaire.
Fonction hospitalière
Il sera transformée en hôpital militaire en 1796 jusqu'en 1816, puis en Hôtel-Dieu à partir de juin 1827. Elle devient l’hôpital civil de 1905 jusqu’à l’entre-deux guerres.
Le cloître de l'abbaye est classé au titre des monuments historiques par la liste de 1889 ; arrêté des 15 avril 1920 et 1er décembre 1933, divers autres éléments de l'abbaye seront également classés.
Transformation en musée
Aujourd'hui les locaux de l'abbaye contiennent le musée d'Histoire et d'Archéologie de Reims. L'abbatiale est devenue église paroissiale, toujours avec rang de basilique.
L'ancienne abbaye royale bénédictine a été classée patrimoine mondial par l'UNESCO en 1991.
L'église abbatiale
Deux églises collégiales (Saint-Timothée, et Saint-Côme-et-Saint-Damien) et, une paroissiale (Saint-Julien) étaient associées à Saint-Remi. L'aumônerie avec une chapelle Saint-Laurent se trouvait au sud de l'abbatiale, alors que les bâtiments monastiques se trouvaient au nord. Le logis de l'abbé se situait au nord du grand cloître. L'infirmerie, avec une chapelle dédiée à Saint-Christophe, occupait le petit cloître, situé à l'est de la salle capitulaire.
Texte tiré de l'article Wikipédia "Abbaye Saint-Remi de Reims" et modifié le 21 février 2022 sous la license CC-BY-SA 3.0.
Intervenants
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Sites Internet pertinents
Publications pertinentes
- L'abbaye royale Saint-Rémi de Reims. Dans: Dossiers d'Archéologie, n. 186 (octobre 1993), pp. 60-73. (1993):
- Champagne romane. Editions Zodiaque, Saint-Léger-Vauban (France), pp. 117-171. (1981):
- Dictionnaire des églises de France, Belgique, Luxembourg, Suisse (Tome V-B). Artois, Flandre, Picardie. Robert Laffont, Paris (France), pp. 101-103.
- Le guide du Patrimoine: Champagne-Ardenne. Hachette, Paris (France), pp. 432. (1995):
- Histoire de l'architecture française (Tome 1). Du Moyen Age à la Renaissance, IVe siècle - début XVIe siècle. Editions du Patrimoine, Mengès, Paris (France), pp. 478. (1995):
- Informations
sur cette fiche - Structure-ID
20003192 - Publié(e) le:
02.03.2002 - Modifié(e) le:
28.05.2021